Ce n’est pas simple d’arriver jusqu’au Machu Picchu ! La merveille du monde se mérite, la cité perdue des Incas seulement redécouverte il y a un peu plus d’un siècle se situe dans une zone montagneuse escarpée, que l’on rejoint en train ou à pieds. Dans le cadre de la conservation du site classé, il y a des règles strictes d’entrée et quand on est là haut on se dit que l’on fait partie des quelques chanceux qui ont pu aller au bout de la planification méthodique pour arriver jusqu’ici ! Mais quel endroit magnifique, c’est indéniablement une de nos plus forte expérience de voyage…
Quatre mois après la réservation de tous les différents tickets pour visiter la plus célèbre merveille du Pérou, ca y est on est enfin arrivé au jour J. Il a fallu réserver les entrées pour le site du Machu Picchu lui même, sur la plateforme officielle, en choisissant les horaires les plus intéressants. On a tout fait pour éviter le dimanche comme conseillé car il est noté qu’il y a plus de touristes locaux (même si je me demande si cette affirmation est correcte puisqu’il y a un nombre maximum d’entrée par jour), et on a essayé de trouver le meilleur horaire en pensant à plusieurs paramètres comme la foule et la lumière sur le site. On a eu du mal à se décider et comme j’étais connecté le premier jour à la première heure de l’ouverture des réservations, j’avais l’embarras du choix, j’ai donc pris un billet pour le vendredi après midi qui comprend une promenade jusqu’au pont inca puis un autre billet pour le lendemain matin avec juste le tour n°2 qui permet de faire la boucle complète dans la citadelle et comprenant les endroits les plus photogéniques du site. C’est pas simple de s’y retrouver, mais finalement le paiement sur la plateforme est très simple et je reçois les tickets immédiatement sur la boite email. La deuxième étape est de réserver le train en fonction de l’horaire d’entrée au Machu Picchu. Comme j’avais réservé un billet à 14h, je pensais devoir arriver à 13h aux portes, mais finalement je remarquerai que puisque l’on a inclus la visite jusqu’au pont inca, il faut être à 12h à la porte d’entrée,. Je me rends compte de ce point une semaine avant notre départ pour le Pérou et je contacte l’office de réservation qui me confirme que je dois être devant la porte à midi et qu’il n’y a pas de marge d’erreur, or mon billet de train me fait arriver juste un peu avant 12h à Aguas Calientes dans la vallée, c’est trop juste. Heureusement cela a été très simple de changer le billet en contactant le service après vente, j’ai payé un peu moins de vingt dollars pour prendre un train matinal et éviter le stress de rater l’heure d’entrée au Machu Picchu, ce que je voulais absolument pas vivre. Donc pour revenir à la réservation des billets de train, il y a le choix entre deux compagnies de train, Perurail et Incarail. On a choisi le premier juste pour une question d’horaire. Le train n’est pas donné, mais on choisi la version Vistadome, avec les vitres au plafond (inutile) et le dernier wagon avec un balcon très photogénique, un concert et des rafraichissements sont offerts. On se dit que l’on ne vient qu’une fois au Machu Picchu, donc on paye le prix fort. C’est sur qu’il ne faut pas comparer le prix de notre billet de train avec le prix que paye les péruviens qui prennent le train régional, le Machu Picchu est une source de revenu importante pour le pays et ils utilisent sa localisation tout au bout d’une vallée quasiment inaccessible autrement pour gagner plus d’argent, on peut le comprendre, surtout que l’effort fait sur le service du train est finalement agréable. On part d’Ollantaytambo de bonne heure, il y a de la musique et des artistes masqués, les trains sont très mignons, et ça nous met déjà dans l’ambiance de la journée extraordinaire que l’on va vivre. On attend notre train sur le quai tout excités !
Le train traverse des paysages extraordinaires, on longe la rivière Urubamba qui se fraye un chemin au milieu des montagnes. Il n’y a pas de route sur une partie du trajet, seul le train relie Aguas Calientes depuis Ollantaytambo. La végétation change au fur et à mesure que l’on roule sur ce tronçon de 44km et un dénivelé de 800 mètres. On quitte la flore typique des hauts plateaux et on se retrouve étonnamment au milieu d’une végétation tropicale à Aguas Calientes, beaucoup plus humide mais quand même plus respirable que Puerto Maldonado.
Les passagers du Vistadome sont installés dans les quatre derniers wagons du train Perurail. On est appelé wagon par wagon pour rejoindre le dernier wagon où se trouve un joli salon en bois, des musiciens et des artistes masqués.
On laisse tout le monde faire leurs photos puis on peut profiter de la vue sur les montagnes et la rivière en contrebas. Les autres passagers sont majoritairement des gens d’Amérique du Sud et de Colombie, il ne faut pas les pousser beaucoup pour qu’ils se mettent tous à danser comme des déchainés. On en profite pour rejoindre le balcon qui donne sur l’extérieur.
On est vraiment impressionné par la capacité de mettre l’ambiance de nos compagnons de voyage sud américains, quelle énergie ils ont. Ma copine s’insère dans le groupe de danseurs et c’est maintenant un groupe très international qui se déhanche follement au milieu de ce décor original de nature grandiose.
On retourne à nos sièges et on profite des dernières dizaines de minutes de trajet pour profiter du paysage par la fenêtre. La jungle est vraiment dense, et on remarque que des fleurs poussent sur les arbres au dessus du fleuve.
Il y a aussi plusieurs sites archéologiques incas que l’on peut voir depuis le train, dont des cultures en terrasses ou des ruines à flanc de montagne.
On arrive finalement en gare de Aguas Calientes, aussi nommé Machu Picchu Pueblo. La ville est bordée par le fleuve Urubamba et est encaissée au coeur de montagnes très hautes, on imagine que tout en haut d’une de ces montagnes, se trouve le monument historique.
On rejoint notre hotel tout en haut du petit village d’Aguas Calientes pour déposer nos affaires puis on va au guichet des bus pour acheter nos billets de bus pour le jour même et le lendemain matin. Le prix du bus est aussi très élevé, comme le train, mais bon encore une fois, on tire un maximum de la manne touristique qu’offre le monument classé comme une des nouvelles merveilles du monde. Il nous reste une heure avant d’embarquer pour le bus de 11h. On prend quelque chose à boire et à manger dans un des nombreux cafés de la ville. La ville est complètement orientée vers le tourisme, mais l’ambiance y est très agréable, on est pas mal. Pour prendre le bus, c’est très bien organisé pour amener tous les touristes à l’entrée du site, situé à 800 mètres plus haut. Il faut trouver le panneau de l’heure d’entrée inscrite sur le ticket pour le Machu Picchu et faire la queue.
Il ne faut pas prendre peur quand on voit la longueur de la file d’attente, il y a un siège dans les bus pour tout le monde.
Des guides proposent leurs services aux touristes qui font la queue. On prend donc un des guides avec nous afin d’avoir des explications lors de notre visite. Bon notre guide ne sera pas le plus performant de tous, avec un anglais faible et notre niveau d’espagnol est plutôt moyen ce qui fait que l’on aura une explication assez simpliste, mais on aura quand même le minimum, par contre difficile de poser des questions et d’avoir des réponses. Une dizaine de bus va tous nous monter les uns derrière les autres et on arrive tous en haut, à refaire la queue jusqu’à l’heure inscrite sur le ticket, pour nous midi en l’occurence. On est vraiment excité ! On est enfin arrivé au bout du périple jusqu’à la porte d’entrée du Machu Picchu, un des moments les plus attendus pour tout voyageur. Il y a beaucoup de fleurs au bord des chemins qui mènent à la citadelle, étonnamment cela n’a rien à voir avec la végétation de la vallée sacrée.
Depuis le chemin, on peut voir le paysage de montagne autour du Machu Picchu, ces montagnes sont vraiment impressionnantes, verticales, avec le fleuve qui coule au fond de la vallée où se trouve le village d’Aguas Calientes.
La cité inca se dévoile petit à petit alors que l'on grimpe sur le chemin.
Le chemin numéro 2 nous amène directement à un promontoire qui donne à voir la plus belle vue sur la citadelle perdue des incas. On reste là un très long moment pour contempler le paysage, pour l’imprimer dans nos mémoires.
Ca y est, on y est ! On a vraiment l'impression de vivre un de nos plus beaux moments de voyage, on est bluffé par la grandeur du lieu.
La citadelle est très grande, mais c’est aussi son environnement extrême qui lui donne aussi une telle harmonie. Les montagnes en arrière plan, le fleuve Urubamda, la jungle, c’est un ensemble qui donne au Machu Picchu cette attraction.
On continue la découverte du site avec l’extension vers le pont inca, à une vingtaine de minute du promontoire. On surplombe la falaise, c’est un chemin qui n’est pas large et pas très sécurisé, en aucun cas adapté aux enfants, mais la vue en vaut la chandelle. On a une très belle vue sur la vallée de l’Urubamba.
Le pont inca est finalement très petit, on ne peut pas monter dessus car ce n’est pas du tout sécurisé, la promenade est assez plate et courte, je ne suis pas sur que c’est une visite indispensable mais comme il est possible de le combiner avec le circuit 2, cela vaut quand même d’ajouter l’option si elle est encore disponible à la réservation.
On revient vers la citadelle, on suit le chemin qui descend et on tombe nez à nez avec un groupe de lamas qui broute tranquillement l’herbe des terrasses incas. Là on a vraiment le cliché du cliché du Machu Picchu avec les camélidés.
On n’a pas envie de partir et on s’installe encore un moment face à la vue parfaite depuis ce promontoire en hauteur pour découvrir tous les détails qui ne sautent pas aux yeux.
Les terrasses agricoles notamment sont vraiment a pic, avec de petits escaliers et chemins pour descendre, il ne faut pas avoir le vertige…
On s’approche de l’entrée de la citadelle perdue, les maisons en pierre abritait les nobles incas qui faisaient vivre cette cité. Étonnamment, la cité de Machu Picchu a été construite que quelques dizaines d’années avant l’arrivée des Espagnols, elle n’a pas été utilisée longtemps. Elle a aussi servie de base de repli pour les incas qui fuyaient la guerre. Malheureusement, c’est aussi ce qui a provoqué sa chute.
Les réfugiés de Cusco, surtout des femmes et des enfants, apportèrent des malades européennes avec eux et toute la population du Machu Picchu mourra probablement sans aucun combat contre les envahisseurs. Puis la citadelle tomba dans l’oubli. Quelle histoire incroyable…
Un énorme effort de restauration a été entamé après la redécouverte de la cité perdue par l’américain Hiram Bingham en 1911, il y a donc un peu plus de cent ans seulement. Il a fallu déterrer les vestiges, enlever les arbres, restaurer les pierres. C’est aussi un travail quotidien des ouvriers du parc, que l’on voit ici et là avec des échelles pour enlever la mousse qui vient tous les jours recouvrir les pierres de la citadelle. On entre maintenant dans la cité inca par une porte en pierre. Il faut imaginer que la construction du Machu Picchu s’est fait sans utiliser d’outils en métal, de mortier ou de roue, c’est une prouesse d’ingénierie qui a en plus été réalisée à une telle altitude, sur un terrain aussi difficile.
Il y a plusieurs sites remarquables au sein de Machu Picchu, qui était vraisemblablement dédiée à la prière pour les dieux. On retrouve le temple du soleil, le temple de la lune. Il y a d’ailleurs un alignement parfait entre les bâtiments religieux et le solstice d’hiver et d’été.
Il y a aussi une immense étendue de zone agricole autour de la cité, des ouvriers travaillaient la terre pour les nobles et le clergé.
Les pierres qui ont servi à la construction semblent venir de la montagne, elles n’ont pas été amenées d’une carrière comme dans d’autres sites de la Vallée Sacrée. Il y a une zone avec d’immenses blocs de roches qui devaient servir à continuer la construction. Un lapin nous observe depuis un des rochers.
Les bâtiments religieux ont l’architecture la plus raffinée, avec des pierres découpées finement et emboitées avec précision.
On arrive au niveau de la grande place, un endroit de rassemblement de la population et où se produisaient des jeux. Ici l’acoustique est impressionnante avec un écho très prononcé.
On trouve encore des lamas qui broutent l’herbe des terrasses agricoles. Ces lamas sont retournés à la vie sauvage après avoir été amenés sur le site il y a une cinquantaine d’années. Maintenant ils font leur vie tranquillement et sont une attraction du Machu Picchu. On retrouve à l’arrière du site une zone de recherche agronome, comme à Moray dans la vallée sacrée, avec des terrasses qui permettent de tester la meilleure façon de faire pousser chaque type de plantes.
Il y a enfin une dernière zone dans le Machu Picchu, une zone industrielle où les bâtiments servaient à la fabrication de poteries et textiles. Des outillages ont été retrouvés durant les fouilles archéologiques. Depuis cette zone, on a une vue splendide sur la vallée et les montagnes qui font face à la citadelle.
Il y a aussi de très belles perspectives sur le Machu Picchu, ses terrasses agricoles et les maisons en pierre.
On tombe sur des gros rongeurs, mi-rats (la queue) et mi-lapins (les oreilles) pas du tout farouches qui trainent entre les murs de la cité.
Une source permettait d’alimenter la ville en eau, une resource sacrée pour les hommes, les animaux et les cultures. Il y a plusieurs fontaines qui dévalent la pente à l’entrée de la ville.
Le temps commence à changer alors que l’on arrive au bout du circuit numéro 2. On a vraiment eu de la chance. Notre guide nous dit que la veille il avait amené un groupe avec lui et il avait plu toute l’après midi, ils ne voyaient rien et ses touristes en avaient les larmes aux yeux. Je peux le comprendre. C’est pas si simple d’obtenir un ticket d’entrée, cela demande beaucoup de préparation, et il y a le voyage jusqu’ici. La météo, on ne peut pas la maitriser, surtout encore en Avril, en fait alors que l’on avait un ciel bleu et une belle lumière lors de notre visite, on voyait à quelques kilomètres que la pluie tombait. C’est vraiment un coup de chance…
On a le droit a une dernière vue sur le Machu Picchu vu d’en bas avant de passer par les portes de sortie. Les circuits du parc national sont en sens unique, on ne peut pas théoriquement revenir sur nos pas. Néanmoins, on a vu que les gardiens sont quand même assez laxistes et laissent les touristes accéder à un point de vue ou revenir un peu en arrière si c’est demandé avec le sourire. En tout cas, on a trouvé qu’à cette heure en après midi, on n’a pas vu tant de monde que cela, on n’a pas du tout ressenti les effets du surtourisme, cela prouve que le système de gestion mis en place, rigoureux, permet de vraiment apprécier le site tout en laissant ouvert à tous.
On ressort du site à 16h, on est donc resté environ 4 heures. C’est largement suffisant pour visiter en prenant notre temps, et on a l’impression que l’on a vraiment bien pris notre temps. On fait maintenant la queue pour redescendre. Il y a un peu de monde et il faut patienter pour monter dans le bus mais encore une fois, toute l’organisation autour du Machu Picchu nous semble vraiment bien faite pour permettre à beaucoup de monde de visiter sans non plus se sentir dans une foule insupportable.
Arrivé à Aguas Calientes après un peu plus d’une demi heure de route, on est déposé devant la statue du souverain inca avec un condor et un puma.
Puis on s’installe dans un restaurant en centre ville, juste en face de la ligne de chemin de fer pour admirer le passage des trains au milieu du centre ville.
La vue sur le fleuve Urubamba est très belle aussi, le fleuve coule avec fureur dans un rugissement permanent. Il y a beaucoup d’oiseaux qui volent autour des arbres .
On rentre se coucher tôt à l’hôtel car notre découverte du Machu Picchu n’est pas terminée. Comme j’étais connecté à la première heure sur la plateforme de réservation en ligne, et que j’avais peur de tomber sur un une journée pluvieuse où on ne voyait rien, j’ai réservé des billets pour le lendemain matin très tôt pour voir le lever de soleil sur la citadelle. On a donc droit à une deuxième journée pour découvrir la merveille du monde. On se réveille aux aurores et on rejoint le panneau d’arrêt de bus qui indique 7h, maintenant on connait le principe, on arrive à 6h et il y a déjà un monde fou qui fait la queue devant nous pour le même horaire, beaucoup plus que la veille en fin de matinée étonnamment. Mais tout comme la veille, il ne faut pas s’inquiéter, où il y a vraiment beaucoup de monde, mais finalement les bus se suivent et embarquent tous les passagers et on arrive bien juste avant l’heure indiquée sur notre billet devant la porte du site. Par contre je conseille vraiment d’être à l’arrêt de bus dans la file d’attente de votre billet bien une heure avant pour être tranquille. La montée en bus se fait rapidement et on arrive dans la brume.
On pénètre dans le site classé mais on n’aura pas le droit à un lever de soleil comme on l’imaginait, déjà parce que le soleil est déjà levé depuis un moment, et en plus parce que la brume devient de plus en plus épaisse au fur et à mesure que le temps passe.
On part sur le circuit n°2 qui nous permet de faire le même chemin qu’hier sauf que cette fois on va sur l’esplanade du bas, plutôt que celé du haut. On arrive au milieu des lamas qui broutent l’herbe verte de cette grande place. La vue sur la citadelle est bouchée, il n’y a rien à voir, par contre les lamas sont adorables et certains sont même très faciles à approcher. Il y a aussi des bébés qui tètent encore leur mère et qui se chamaillent, ils sont très mignons.
On décide de rester sur l’esplanade en attendant que la brume s’en aille. Un des lamas est installé en face de la vue et captive notre attention. Il rumine l’herbe qu’il a mangé et ne semble pas du tout incommodé par notre présence, bien au contraire, il reste tranquille à mastiquer tout en se laissant caresser, bichonner.
Un autre lama s’approche et essaye de me manger le T-Shirt, visiblement celui-ci est notoirement connu pour aimer gouter aux textiles et sacs des visiteurs. Il est vraiment bizarre. Un dernier enfin, s’approche et réclame des caresses. Il a l’air de beaucoup aimer cela et fait des mouvements de satisfaction avec son cou. On passe un bon moment avec les lamas et la brume commence à se dissiper petit à petit, la citadelle perdue se fait désirer et se découvre petit à petit…
On voit d’abord se dévoiler les maisons de la cité.
Puis c’est toute la citadelle qui est libérée du voile de la brume.
Et enfin il ne restera plus que la montagne de Huayna Picchu qui reste bien caché.
Pour enfin être aussi totalement découvert avec la très belle lumière du matin.
Sans doute, la luminosité est idéale en matinée par rapport à la veille durant l’après midi avec le soleil dans le dos. Par contre il y a vraiment beaucoup de monde et l’ambiance n’est pas la même. On sent que les gens se bousculent un peu, les guides ne sont pas très agréables, on veut seulement s’asseoir en retrait sans gêner mais on nous fait comprendre qu’il ne faut pas rester là. En descendant dans la citadelle, on se retourne et voit tout ce monde sur les esplanades en hauteur, rien à voir avec hier. Donc au final à choisir, il vaut mieux profiter du calme de l’après midi.
On retourne au coeur du Machu Picchu, les couleurs sont très belles.
Cette fois, c’est le moment de quitter cet endroit tellement incroyable, qui nous a vraiment marqué en tant que voyageur. Un des plus beaux sites que l’on a découvert de notre vie, c’est sur. On profite encore de dernières vues sur le Machu Picchu avant de repartir vers la sortie après presque encore 4 heures sur le site ce matin.
Le bus n’est pas encore pris d’assaut à cette heure-ci. A cause de la brume persistante, il est probable que les touristes ont voulu rester plus longtemps sur le site ce matin. On redescend à Aguas Calientes pour prendre le petit déjeuner. Alors que l’on est attablé, le temps se met subitement à changer. Une grosse pluie se met à tomber. Imprévisible après la belle matinée que l’on a eu. On se dit que l’on a eu une chance incroyable, car la veille de notre arrivée il pleuvait, et juste après notre visite il se remet à pleuvoir. Ce qui veut dire qu’Avril n’est pas encore une saison très fiable d’un point de vue météo et il reste un gros risque d’être arrosé à Machu Picchu. Le retour en train se fait sous un temps bien meilleur sitôt que l’on s’éloigne de Aguas Calientes. C’est vraiment très localisé. On profite du trajet pour admirer à nouveau le fleuve Urubamba et la végétation qui change au fur et à mesure que l’on grimpe à nouveau jusqu’à Ollantaytambo.
On se laisse aller à boire une bouteille d’Inca Cola pour fêter cette merveille excursion qui s’est passée à merveille.
Comme on l’a déjà dit, un de nos plus beaux souvenirs de voyage qui restera à graver à jamais dans nos mémoires. Ce monument est tellement unique et grandiose qu'il mérite tellement sa place parmi les 7 merveilles du monde, malgré tout ce que l'on pense de cette sélection. La gestion du flux touristique rend le chemin jusqu'à la citadelle un peu compliquée et demande de la préparation, mais cela permet d'avoir une visite agréable et inoubliable.