Aujourd'hui, c'est le départ pour l'île de Tasmanie. Etat le plus au Sud de toute l'Australie, il est reputé pour sa nature préservée et ses animaux uniques, ses plages sans fin et ses denses forets impénétrables qui couvrent un quart du territoire. Nous prenons un vol de la compagnie Jetstar de Sydney à Hobart, capitale de l'Etat où nous récupérons le van qui nous serviront de moyen de locomotion, hotel et restaurant pendant une semaine.

En arrivant en Tasmanie, un chien renifle chaque bagage pour vérifier si il ne contient pas des produits interdit d'importation qui pourraient déséquilbrer l'écosystème unique de l'île. Des dégats énormes ont déjà été causés par l'introduction d'animaux européens et sont souvent rappelés par les rangers et panneaux partout, ici nous entrons dans un territoire qui a vu la nature évoluer de manière unique et c'est pour cela que les voyageurs viennent jusqu'ici sous ses lattitudes : au coeur des quarantièmes rugissantes. On est tout de suite saisi par la différence de température avec Sydney. Ici, à l'ombre il fait frais en cette journée brumeuse.

Une personne de la société de location de van vient nous récupérer pour nous amener à leur bureau. Nous prenons possession d'un van Mercedes presque neuf et tout équipé : cuisine, salle de bain, chauffage électrique, boite automatique, etc.

Louer un campervan est le moyen de transport et d'hébergement le plus populaire en Tasmanie. Nous pouvons ainsi gouter à la liberté d'aller ou on veut, de dormir presque ou on veut et de manger ce que l'on veut ou on veut.

Nous avons particulièrement apprecié cette façon de voyager, et nous a donné envie de refaire ce genre de location par la suite, déjà pour la suite de notre voyage à Melbourne mais pourquoi pas plus tard dans d'autres aventures. Le van avait un moteur puissant et une boite de vitesse automatique qui m'a permis de m'adapter plus facilement à la conduite à gauche. Conduire de l'autre côté de la route a été plus facile que prévu, en fait on a surtout tendance à s'approcher dangeureusement du bord gauche de la route jusqu'à ce que la phas d'adaptation soit terminée.

Après avoir fait les courses dans un supermarché pour la semaine, nous roulons en direction de Port Arthur sur la péninsule de Tasmanie pour faire un tour de bateau le lendemain. Nous sommes étonnés par la taille des villes ici. Sur les cartes, des gros points nors et des noms de ville écris en gras correspondent en fait à un patelin de 5 maisons et une route qui la traverse, souvent il n'y a ni station service, ni magasin et encore moins restaurant ou hotel. Le paysage est grandiose, la nature différente de ce que nous avions vu avant : forets d'eucalyptus, traversée d'ismes serrés ou l'on voit la plage de chaque côté, même les panneaux indiquent la présence d'animaux sur les routes que l'on trouvera nulle part ailleurs, comme le diable de tasmanie.

 Le soir, nous trouvons un camping proche de la plage de White Beach (qui porte très bien son nom) à côté de Port Arthur.