Pour la première fois, nous vivons en direct les festivités de Nouvel An (en 2008, j'avais passé la soirée dans un train entre Chengdu et Xi'an et à mon arrivée à destination, je n'avais pu que remarquer les millions de morceaux de pétards sur le sol). A partir de la tombée de la nuit, on entend des bruits de pétards, de plus en plus fréquents, pour finir en un bourdonnement permanent et assourdissant tout autour de nous. Des flashs de lumières, le ciel se remplit de feux d'artifices vers minuit pendant vingt minutes, dans toute la ville.
On n'est pas en reste et on achète aussi nos pétards "pour chasser les mauvais esprits" on ne sait jamais
Deux paquets de 1000 pétards mitraillettes qui feront un flop (pas sur qu'il y en avait vraiment mille dans le paquet bien entendu personne ne comptera pour vérifier...) mais on participe à la fête.
A la télévision le lendemain, on verra le résultat de ce feu d'artifice géant depuis un hélicoptère survolant Pékin.
Un bémol quand même : chaque année, les feux d'artifices privés lancés devant les maisons ou depuis la route causent des dégâts (en 2011 : 2 morts 223 blessés rien qu'à Pékin selon les journaux). En 2009, c'est l'immeuble jouxtant la CCTV qui a complétement brulé, cette année un hôtel à Shenyang. Le lendemain, les rues doivent être nettoyées car elles sont couvertes de morceaux de pétards (plus de 2000 tonnes ramassés à Pékin).